vendredi 12 décembre 2008

Voir le pays en Harley



Rouler, s'arrêter, redémarrer, repartir en Harley c'est tout le plaisir d'un bikers HD. Mais, seul c'est moins gai. Il fallait donc trouver des pottes, des passionnés de harley comme moi.
















A l'occasion d'un festival country à Hannut ou nous avons profité de l'occasion ( elle sont tojours toutes bonnes !) pour y aller à Moto, nous avons fait un nouveau membre de notre "piti" club. 20H00, bondé de monde à l'approche du hall des foires de hannut. Déjà pour trouver une place de parking suffisament sécurisée c'est pas chose simple et aussi de faire gaffe pour ne pas qu'on la volle, car c'est une chose qui m'inquiète assez: le vol!.
Tel n'était pas ma stupéfaction quand en passant devant l'entrée, un garde me fait signe pour que je vienne me garer juste
 devant lui..  en réalité à côté de deux autres Harley. Comme si on n'était pas des motard comme les autres !
J'étais fier de faire partie de cet élite qui donne le respect. C'est un peu de snobizard j'en conviens. Mais c'est assez plaisant.  

A l'intérieur, malgré le monde, j'ai trouvé assez facilement un des deux motards. Il était seul et vient de Bruxelles. Il s'appel Marc. J'avais noté son N° de G sous le nom de  Marc "Haley". C'est beaucoup plus tard que j'ai appris son vrai nom. Il est super sympa et il n'y a pas une ballade qu'on ne fait pas ensemble, ou à nous trois, Carine derrière moi.


Mais deux motos , c'est peu. On pourrait se ralier au club Harley de mon village le Wilde Horses ou j'avais reçu par pure coincidence une invitation dans ma boite au lettre 15 jours après l'achat de ma machine ! Quelle coïncidence!!. Mais les conditions d'adésion sont assez sricte et puis je ne voulais pas être lié, tenu obligé de toujours partir avec eux. Donc j'ai préféré de rester en petit groupe pour l'instant. 

Mais deux motos, c'est peu.

Plus tard à la fête du chapter de Hannut (la concession harley) (voir photo) on a rencontré un gars qui semblait assez perdu. On a fait connaissance, il venait d'acheter une Harley (Street Bob) il s'appel Dominique (voir Photo) également super sympa et il vient de namur. On est parti quelques fois tous ensemble. On se décide en dernière minute, on voit qu'il va faire beau, on s'envoie un ou deux SMS et c'est parti. Le RDV c'est chez nous vers 9h00, petit dèj et vers 10h00 les trois moteurs V-Twin vrombisse à tout va dans le village. Quelle sensation !!


Ciney, Dinant, monchenoulle, Maline, Eupen, Hasselt, Bomal , Barvaux, ... on visite les plus beaux coins de notre pays par les petites routes à 80km/h max. Le pied !! On a le temps de découvrir, de sentir les parfums, de sentir le vent sur la peau, d'entendre les bruits des échappements , de contempler des paysages maginfique. On prend le temps, car on est sur sa machine bien en sécurité. On croise d'autres bikers, on se fait des signes, on fait connaissance à l'occasion d'un arrêt dans un café. 
pour varier et découvrir on va aussi à des concentrations. 





                   
C'est un autre monde ! et c'est vraiment cool !!

Nos projets futurs?? Partir plus loin .. la Corse, la forêt noire, la France, l'Ecosse. Mais maintenant on a le temps, rien ne peu plus m'arriver en harley Davidson ( tiens, c'est les paroles d'une chanson de BB, et elle avait raison !)

mardi 23 septembre 2008

Une nouvelle passion.






Ma machine !

Depuis que j'ai acheté une FLSTC SOFTAIL HERITAGE au chapter de Hannut en mars 2008. Je me sens investi par une nouvelle passion, une nouvelle vie, une raison de plus de vivre heureux.
Avoir pu réaliser un rêve, en devenant un motard de harley, c'est quelque chose d'unique. La passion est venue en roulant.

Il n'y a pas une semaine ou un WE (quand le temps le permet) sans que je ne sorte ma moto. En moyenne je roule 200km par semaine soit en allant au bureau soit en faisant des ballades.

En Harley, plus je roule et plus j'ai envie de rouler. C'est magique, déjà en enfilant mon jean's, puis mes bottines, et enfin une veste "chaude" mais pas trop lourde. Et puis, j'enfourche ma machine, j'allume le contact, j'entends la petite pompe à huile qui se met en marche, j'observe les voyants sur le compteur, et le N en vert indiquant que je suis au point mort. Et c'est à partir de là que ça commence à frissonner. Une légère pression sur le starter et le VTiwn de 96cubic inch injection se met à ronronner. Le bruit des pots S&S 'trafiqués' à 1/2 ouvert font un bruit qui ne laisse pas indifférent. Le "clac" lors de l'enclenchement de la première et c'est parti. Je relache doucement l'embrayage, pas de gaz ou très peu, je reste bien en équilibre, les pieds touches à peine le sol, alors on bouge, ça roule tout seul et comment !

Je suis Biker Harley !


Quelle fierté que de traverser un village, on a l'impression que tout le monde vous regarde... vous envie. Et puis tous les motards que je croise me font un signe. C'est la tradition entre motards.
Le long des murs des maisons et sous les ponts le bruit s'accentue, et aussi quand on ouvre la poignée "en coin".
Quant à ma tenue vestimentaire, je ne pouvais pas longtemps dénoter à coté de la splendeur de ma moto. Il fallait que je trouve un style. J'ai donc été me choisir une paire de botte, une veste en cuir avec des floches type cow-boy (c'est Carine qui me l'avait suggéré), et plus tard je me suis acheté un pantalon  et une veste en cuir pour ma compagne.
Nous voici "déguisés" comme de vrais Bikers Harley.


lundi 16 juin 2008

Un rêve, une folie, une réalité .. Une Harley à moi !



Comment un rêve devient une réalité ..

Depuis toujours, j'ai rêvé d'avoir une moto. Mon père était suffisamment convainquant à l'époque pour que nous y renoncions. Plus tard le mariage, les enfants, la maison. Une vie dévouée à la famille. Pas question donc de réaliser un rêve ..égoïste !
Aujourd'hui, j'ai franchi le pas.

Mes enfants s'en souviennent, "tu nous l'as souvent décrit, ton rêve" me disait récemment l'un de mes fils. A présent que j'ai terminé mon rôle du père nourricier, que j'ai retrouvé ma liberté et surtout mon identité en divorçant. Et que par conséquent j'ai vendu la maison (ma prison dorée), j'avais enfin les moyens de le réaliser ce rêve.

Un jour .. en passant devant.

Depuis deux ans que j'ai refait ma vie, j'habite chez ma compagne. Et sur la route, il y a une agence Harley. Tous les jours je passe devant et tous les jours j'admire, le temps de passer devant à 50Km/h, les machines de rêve qui sont en vitrine.
Il a fallu qu'un jour l'idée me passe par la tête de vouloir entrer dans le magasin pour que les choses deviennent réalités.
C'est ainsi qu'en ce début de mars 2008, je m'y suis arrêté. J'avais bien une idée du type de machine que je voulais, car j'avais acheté 1 mois auparavant, le livre des "Harley" afin de me familiariser avec les différents modèles. J'avais également une idée de prix en surfant sur internet à la recherche de motos d'occasion.
C'est pas donné ! Mais je ne pensais pas un instant acheter une copie. Je voulais l'originale ou rien. Et j'étais bien disposé à y mettre le prix. Dans le fond, c'est pas le prix qui me tracassait, mais plutôt le fait de réaliser un rêve... après tant d'année. J'en avais la "boule " dans l'estomac.
Le vendeur me guidait en me donnant les infos à chaque machine que mon envie captivait. Pour me dire que finalement le prix des nouvelles machines n'étaient pas trop éloigné du prix d'une occasion.
Je le suivais donc à l'étage.. ou là mon regard s'est porté de suite sur le "modèle idéale" un bref coup d'oeil quand même à l'affiche, le vendeur n'avait pas menti, il fallait ajouter quelques milles de plus et on avait un moteur Evolution de 1584cc, 6 vitesses, injection, 2 ans de garantie. !
Les modèles exposés étaient néanmoins noire comme la plupart des Harley. Sauf une qui se trouvait un peu plus loin. Une Harley Blanche !!! je me suis dit "c'est elle" ... coup de coeur. Je l'ai observée quelques minutes et ensuite me tournant vers le vendeur je lui dit " je reviendrai dans 2 jours".

Avec l'avis favorable de ma compagne, je suis revenu comme promis 2 jours plus pard. Mon regard immédiatement tourné vers la machine de mes rêves vérifiant si elle était toujours là. Et que oui, elle l'était. "je la prends" ai-je dit au vendeur avec une certaine fierté et la peur d'avoir fait une bêtise ou une folie. "Et je vais ajouter quelques options !!", "je voudrais les roues blanches, les barres de protection avant et arrière et changer les pots d'échappement". Je voulais l'esthétique, la sécurité et le bruit qui ronronnait dans ma tête depuis longtemps.

.. et je n'avais jamais roulé à moto !!!
Quinze jours plus tard, l'agence Harley me téléphone pour me demander quand je venais chercher l'engin. Elle était là prête avec les options, telle que je la désirais. Pendant que je choisissait un casque pour Carine et le même pour moi, j'ai entendu le ronronnement d'une moto , pas très loin, juste à la sortie du magasin. En jetant un coup d'oeil par la fenêtre j'ai vu qu'elle m'attendait. J'étais assez crispé, excité et pris un peu de panique. Le vendeur m'invita à la rejoindre près de ma machine pour m'expliquer son fonctionnement. Il me dit que ça se conduit comme n'importe quelle autre moto! J'étais gêné de lui annoncer que je n'avais jamais conduit de moto de ma vie!! Il me regarda blême.. en silence, puis il repris comme pour me rassurer que c'était comme de rouler à vélo. Ah ces commerciaux !! tous les mêmes.. des vendeurs de rêve.. sans soucis ! (je sais de quoi je cause car j'en suis un !). J'étais donc quand même pas trop rassuré. Après les explications reçues entre autres sur le système d'alarme électronique et automatique qui s'enclenche dès que je m'éloigne de la moto avec ma clef RFID accrochée autour du cou, il me lacha : "Allez-y !! mettez le moteur en marche."
Après un moment d'hésitation, et en lui demandant si je ne pouvais pas faire un tour sur le parking derrière le magasin, et d'entendre que c'était super dangereux que de rouler sur les graviers, j'ai du m'exécuter et j'alluma l'engin.... ouwawwww quelle sensation, rien que le bruit qui vous prend dans le fond du ventre qui vous rend fier et heureux.
Mes mains tremblait, alors je demanda à Carine de fixer mon casque, j'étais trop nerveux.
La 1ère enclenchée, je fis un signe d'adieu !! heu non d'aurevoir et la voila qu'elle se mit à bouger. Elle vit ma moto.!! me suis-je dit.
Relevant le nez en fixant le regard devant moi, je constata avec stupéfaction qu'une voiture était arrêtée à la sortie de l'allée du magasin donnant sur la grand route. Et cette allée était en légère côte. Sans réfléchir, je me suis immobilisé derrière cette voiture, les regards du vendeur et de ma compagne dans mon dos, j'attendis que la voie soit libre pour repartir. .. en côte ! J'ai pensé que j'allais calé comme un gros bleu.. et bien non.. quand on roule en harley on est un homme, on n'a plus peur de rien.
Et j'ai appliqué les règles d'or de conduite d'une Harley. Tu relâches lentement le frein avant en même temps que l'embrayage à gauche, pas de gaz, le couple infernal de cette merveille fait le reste, elle démarre comme un camion.
Un fois la voie libre j'ai démarré comme "un pro" me dira plus tard Carine, le vendeur en était resté bouche bée. 1ère, 2ème et 3ème vitesse se sont succédées pour me propulser à 80Km/h en quelques secondes. GENIAL !! CA VA TOUT SEUL ! me suis-je dit sur l'engin de mes rêves.

L'apprentissage..un jeux d'enfant !
Le plus dur c'est de garder son équilibre à basse vitesse. Et surtout veiller à NE JAMAIS la laisser basculer. 350Kg ne se rattrape pas comme ça. Certains bons pilotes m'ont dit que ça leurs était déjà arrivé en plein carrefour, pour avoir manœuvré trop court et trop lentement au démarrage, la moto s'était couchée. Il a fallu appeler 3 hommes pour la redresser. .. la gène !
Je me suis bien dit que ça ne m'arrivera jamais.
Donc je fais gaffe !
Pendant les 2 premiers mois j'étais pas à l'aise. A chaque carrefour, à chaque arrêt- démarrage, à chaque tournant à faible vitesse, je devais sans cesse trouver mon équilibre. D'autant que la plupart du temps Carine venait avec moi.
Un biker Harley que j'avais rencontré par hasard chez un voisin, m'a dit que je serais prêt si je pouvais toucher la ligne blanche d'un côté à l'autre de la rue le plus souvent possible.
J'ai bien essayé une ou deux fois mais j'étais à 50cm de la ligne blanche, et puis j'avais bien trop peur de sortir de la route.
A chaque occasion, je sortais ma machine, j'allais au bureau très souvent avec. Au début par autoroute pour ne pas compliquer les choses, puis plus tard par les petites routes.
Après 4 mois, j'avais +/- 5.000km au compteur.
Et je peux dire que maintenant je n'ai plus de frayeur ! Je suis à l'aise... Carine pense que je le suis un peu de trop .. à son goût. J'ai tendance à ouvrir "les gaz à fond " trop souvent.

fin 1ère partie